NF : haut niveau de performances attestées 
- La qualité du support existant (dépose totale ou réhabilitation)
- La nature de l’environnement de la menuiserie
- La ventilation existante du logement
- L’orientation de la menuiserie
- Les caractéristiques ou contraintes esthétiques
Sur dormant existant : une prise de cotes au millimètre, moins de risque. Si la situation le permet, déligner le cochonnet et les pièces d’appui (+ de clair de jour)
En dépose totale : reprise de maçonnerie
- Si L et H sont £ à 3 m, la tolérance proposée pour chaque cote définie est de ± 5 mm, soit un intervalle de 10 mm.
- Cette tolérance est applicable quelle que soit l’orientation de la mesure relative au tableau brut ainsi qu’aux surfaces d’appui.
- Contrôler les dimensions des fenêtres livrées par rapport au document de prise de cotes initial,
- Vérifier le jeu minimum de 5 mm pour étanchéité
Coupe horizontale et verticale en feuillure
Coupe horizontale et verticale en tunnel
- Le plan de pose : surface de la maçonnerie sur laquelle s’effectue le calfeutrement avec la menuiserie.
- 1er point : la planéité générale : tolérance de 10 mm maxi tous les 2 m
- 2ème point : la planéité locale : tolérance de 3 mm tous les 20 cm
- Vérification des moyens de fixation :
- Les pattes équerre
- Les vis
- Les cales
- La fixation doit être adaptée :
- À la configuration du mode de pose,
- À l’environnement de la fenêtre
- Les cales de fixation :
- En bois : traitées classe 4
- En plastique
- Épaisseur mini 5 mm
Pour les cas courants de mise en oeuvre, l’emploi de pattes en acier de 2 à 3 mm d’épaisseur, réparties au voisinage des organes de rotation et des points de condamnation sur le dormant, constitue une solution suffisante. On peut y ajouter des fixations complémentaires pour respecter une distance maximale de 80 cm entre fixation à la périphérie du dormant (valeur portée à 90 cm pour les appuis ou seuils).
Calcul à effectuer pour menuiseries grandes dimension et sites très exposés.
Principes de base :
Mise en oeuvre :
- On étanche sur un support étanche à l’eau et à l’air,
- On réalise une étanchéité continue,
- Les produits d’étanchéité n’ont pas pour objectif de participer à la fixation ni au calage,
- Les mousses expansives injectées (type aérosol) ne peuvent réaliser ni l’étanchéité ni la fixation,
- On assure la continuité de l’étanchéité avec le rejingot
- L’étanchéité doit rester visitable
Mise en oeuvre :
- Ni le calage ni la disposition de fixation de la menuiserie ne doivent interrompre le calfeutrement,
- Les mousses expansives en P.U sont à proscrire pour réaliser un quelconque type d’étanchéité. Elles sont admises en intérieur pour combler localement un manque de doublage,
- S’assurer de la compatibilité d’adhérence entre les mastics d’étanchéité et les matériaux de la menuiserie ou du support.
- Contrôler le calage du dormant avant la fixation :
- Verticalité : faux aplomb limité à +/- 2 mm / ml
- Horizontalité : faux niveau limité à +/- 2 mm / ml
- Équerrage : 2 mm maxi entre 2 diagonales dans le cas des battants, 4 mm pour les coulissants
- Rectitude du dormant : défaut maxi de 2 mm
- Cales du droit des montants / meneaux / VR (H mini 5 mm) ; coulissants : calage en continu du rail bas sur toute sa largeur.
- En face des organes de rotation
- Au droit des meneaux et des traverses
- Si bloc volet roulant, doubler la fixation haute
- Les vis ne doivent pas gêner la garniture d’étanchéité
Généralement on change une fenêtre non étanche pour une fenêtre isolante
La ventilation assure :
- Un air intérieur sain : confort intérieur
- La pérennité du bâti
- De froid supplémentaire,
- Du bruit extérieur supplémentaire.
- Les ouvrants doivent être l’un en face de l’autre (réglage au niveau des fiches)
- Vérification des organes de manoeuvre
- Réglage des gâches
- Vérifier l’écrasement des joints périphériques sur tout le pourtour de la fenêtre
- Vérifier la domotique s’il y a lieu
